Lorsque Tchouang-Tseu mourut, son disciple Chin-Tsi dit, voyant des gens se lamenter autour du corps :
- Il ne faut pas entrer dans les entraves de la superstition, et augmenter la somme des émotions humaines.
Le maître est venu parce que c’était son temps de naître ; il est parti parce que c’était son temps de mourir.
Pour ceux qui acceptent ainsi le phénomène de la vie et de la mort, et s’adaptent aux circonstances, tristesse et lamentations n’ont pas de sens.
Les Anciens disaient de celui qui venait de mourir que son attache venait d’être déliée, fil dans l’air.
Le combustible s’est consumé mais le feu peut être transmis et il est en fait impossible de le voir s’éteindre…
la parabole hagiographique de la sagesse cha’an dite « l’impermanence »… faisant écho à leur proverbe légendaire : « l’homme ne vit pas cent ans mais se fait du souci pour mille »…
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